Marise Drew Corver
Messages : 1 Date d'inscription : 26/05/2011
| Sujet: Marise Drew Corver Jeu 26 Mai - 21:15 | |
| Marise Drew Corver | ♣ Citation du personnage :
Ma citation
| |
© Bedshaped |
♣ age : 27 ans
♣ Date de naissance : 9 Novembre 1983
♣ Lieu de naissance : New York City
♣ Groupe : Les Cobayes
♣ avatar : Kristen Stewart | © MIDNIGHT |
♦ Mon caractère & Mon physique
En 10 lignes minimum
♦ Mon histoire
Racontes nous ta vie du début à la fin, tout ce que tu as envie de nous raconter sur toi tu le feras ici en un minimum de 20 lignes ( tu crois que ça fait beaucoup mais non ça va très vite surtout si tu nous racontes ta naissance, puis ta vie d'ado, enfin ta vie d'adulte et tout ce qui en retourne, le métier que tu as choisit et même tes amours parles nous de tout ça et tu verras tu y arriveras vite) N'oublies pas de vérifier ton orthographe, on est pas vraiment à cheval dessus mais bon une histoire avec énormément de fautes, ne donne pas forcément envie de le lire....
♦ Les Gangs, Intuition Sociéty...
Racontes nous ici en un minimum de 10 lignes, ce que tu penses des gangs, de l'Intuition Sociéty si tu serai prêt à t'associer avec l'un deux etc....
♦ Mes amours, Ma famille...
Parles nous dans un minimum de 10 lignes, de tes amours et de ta famille, comment tu vis tes amours si tu en as ou comment tu les a vécu mais aussi ce que tu comptes faire dans le futur mais aussi de ta famille, si tu peux compter sur eux ou non et les raisons de tout ça ....
♦ derrière l'écran ♣ pseudo/prénom :Mimya ♣ age :17 ans ♣ connexion :fréquence de connexion 5/7 ♣ impression du forum :Pour le moment =) J'adore <3, rien à redire il est superbe! ♣ code du forum :BlueBurrey, la pire des drogues! ♣ Exemple de RP :- Spoiler:
« Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive clarté Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde Un amour inouï descendrait sur le monde L'amant serait plus fort dans ton corps éclaté. »
La lumière s'effaçait peu à peu pour laisser place à l'obscurité. Dans cette pièce close, comme sur le reste du monde. Le coeur de Soledad, lui brûlait. Se consumant peu à peu de peur et d'un désir irrépressible et déchirant qui enflammait son âme et son coeur. Sous ces prunelles fascinantes de cruauté, brillait la promesse de souffrances et d'un plaisir interdit qui faisait vibrer son être tout entier, pulsant dans tout son corps aux côtés de la terreur sourde et puissante que la sanglante réalité lui imposait. La jeune femme lentement se perdait, se perdait dans ce monde de ténèbres, se perdait dans le fond de ses sentiments incontrôlables. Pourquoi aimer ainsi ce qui nous fait souffrir autant? Elle était toujours incapable de le saisir, elle le vivait simplement, comme aspirée par une spirale infernale, la menant tout droit à sa perte. Mais le temps n'était plus vraiment aux réflexions, non. A présent, il n'était plus temps de changer d'avis ou de reculer, elle s'en savait, de toute manière, totalement incapable, comme paralysée face aux traits avides de celui qu'elle aurait pu qualifier autant comme ennemi que comme amant. Même si tout ça n'avait pas de sens et n'en aurait jamais. C'était un peu comme la drogue, comme ces terribles addictions vous rongeant le corps et l’esprit, dévorant jusqu'à la dernière goutte de votre vie. Et pourtant impossible d'arrêter, même un instant, tant son appel est puissant, tant tout votre être le réclame. C'est tellement stupide, et pourtant tellement bon. Et celui qui se trouvait avec elle était exactement comme cette drogue qui l'avait si bien séduite, jouissive et sans scrupules, la vidant de tout ce qu'elle était. Le jeu était encore une fois dangereux. Avait elle tort de tenter le diable, de jouer ainsi avec le feu, de risquer si bêtement la vie qu'elle avait défendu avec un si bel acharnement?
La question s'envola comme un papillon tacheté de sang lorsque qu'elle sentit la caresse ferme et amère de sa main contre sa hanche, ses ongles s'enfonçant dans sa peau alors que sa voix résonnait dans sa tête, grave et profonde, lui faisant perdre pied. Elle se mit doucement à trembler. Trembler de peur, et de désir mêlés, au souvenirs de peur première rencontre, de la douleur fulgurante, des os craquants dans la nuit se mêlant à ses hurlements. Elle ne comprenait pas, elle n'était même pas certaine de le vouloir, car cette question en amènerait inévitablement d'autres qu'elle refusait de se poser. Pourtant elle ne pouvait nier qu'elle se perdait, encore une fois, dans une envie qui n'aurait jamais du voir le jour en elle. Peut-être avait elle toujours été condamnée à rechercher ainsi ce qui la détruisait. Surement. Lorsque ses lèvres frôlèrent sa peau, elle sentit tout son corps se tendre et du se mordre la lèvre pour étouffer un gémissement incontrôlé. Cela n'aurait pas du lui faire perdre ses moyens ainsi, cela n'aurait jamais du... Et soudain, au milieu du tourbillon de sensations qui la fauchait: la douleur. Elle pris quelques secondes pour réaliser sa source, avant de voir son sang s'écouler lentement le long de son épaule pâle, ruisselant comme le torrent d'une vie qui s'écoulait, sa vie. Sa gorge se serra, elle compris. Il venait de la mordre. Sauf que cette fois-ci, quelque chose lui disait qu'il ne s'arrêterai pas. Pas à temps. Cette pensée mit quelques secondes à atteindre la partie consciente d'elle qui par instinct la poussa à se rétracter et fit couler, plus fort encore, l'adrénaline et la peur dans chacune de ses veines. Elle refusait de mourir là. Pourtant n'était-ce pas ce qu'elle avait cherché en revenant ici? En se refusant à fuir cette homme qui, elle le savait, n'était que le vice et la cruauté incarné? Et n'aimait t'elle pas la sensation de sa vie peu à peu aspirée par cette homme, si tentateur...
Peut-être est ce le fait d'avoir envisagé, l'espace d'une seconde, une réponse trop effrayante à cette question qui la poussa à se décider. Elle sentait que c'était vain, qu'elle n'arriverai pas à s'enfuir. Elle essaya. C'est probablement par la vitesse inattendue de son coup qu'elle réussit à surprendre celui qu'elle se devait à présent de considérer comme un adversaire, et à se dégager de son étreinte mortelle. Elle sentit la douleur la brûler le long de son bras et au creux de son cou, lancinante. Elle sentit ses pieds claquant à toute vitesse sur le béton, son coeur battant comme pour compter ses dernières secondes à vivre. Un fol instant elle cru avoir réussit, jusqu'à ce qu'elle se retrouve à nouveau plaquée contre le mur. Sur le sol, d'étranges motifs pourpres s'étalaient sur le sol, tandis ce que le reste de sa peinture, coulait encore et encore, Comme les espoirs de rédemptions noyés de toute l'humanité. Le rouge était une si belle couleur, songea t'elle en croisant une fois encore ses prunelles de rubis menaçantes, mais peut-être était-ce simplement la couleur de son sang qui se reflétait dans celles-ci. Lorsque sa bouche se posa à nouveau, plus durement cette fois, contre son cou ensanglanté, c'est un gémissement qui s'échappa de ses lèvres entres ouvertes, et elle ferma lentement les yeux sur la réalité, si flou, s'abandonnant à sa drogue, une fois encore. S'abandonnant. La dernière goutte tinta comme un carillon morbide en s'éclatant sur le sol...
|
|